Tu ne tueras pas (l'enfant dans le ventre) - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue des Sciences Religieuses Année : 2007

Tu ne tueras pas (l'enfant dans le ventre)

Résumé

La contraception était généralement condamnée dans le judaïsme comme dans le christianisme des premiers siècles, avec plus ou moins de sévérité ou de tolérance, en tant qu'atteinte à la Loi divine, qui fait un devoir à l'homme de procréer. Mais il existe aussi une autre forme de condamnation des pratiques contraceptives, liée à l'interdiction de verser le sang. Peu présente dans le judaïsme rabbinique, on la trouve exprimée différemment chez les premiers Pères, selon qu'il s'agisse de condamner le retrait, l'usage de potions stérilisantes ou le recours à des abortifs précoces - étant entendu que les Anciens distinguaient mal entre un abortif précoce et un contraceptif. Le terme d'homicide est employé - très inégalement - pour chacune de ces pratiques, sans qu'il soit véritablement tenu compte des différentes doctrines de l'animation de l'être humain: dès l'expulsion de la semence (dans le cas de l'onanisme), dès la conception, au fur et à mesure de la croissance de l'embryon ou même seulement à la naissance.
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-00366230 , version 1 (06-03-2009)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00366230 , version 1

Citer

Bernard Pouderon. Tu ne tueras pas (l'enfant dans le ventre) : Recherches sur la condamnation de la contraception comme homicide dans les premiers siècles de l'Eglise. Revue des Sciences Religieuses, 2007, 81 (2), pp.229-248. ⟨halshs-00366230⟩
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